Le fief de Beaulieu faisait initialement partie du patrimoine de la famille Resteau.

Un acte du 24 mai 1465 (Gobart - N° 2, charte 17) concernant le fief de Beaulieu, où Colart Dessuslemoustier (av 1439-+entre 1497 et 1502) comparait comme homme de fief et témoin, fait état d’une transaction en faveur d’Henri Resteau, fils d’Henri pour la partie mouvante de la seigneurie de Venize à Mevergnies.

A la même date, une seconde lettre de fief (Gobart – N°2, charte 16) concerne cette fois la partie mouvante de l’abbaye Notre-Dame de Ghislenghien, toujours en faveur d’Henri Resteau fils. Colart Dessuslemoustier y apparait également comme homme de fief.

Une lettre de fief du 2 août 1503 atteste que Bertrand Dessuslemoustier (c1460-1526), neveu de Colart précédemment cité, fait l’acquisition du fief de Beaulieu, fief mouvant pour partie de l'abbaye de Ghislenghien et pour une autre partie de la seigneurie de Venize à Mevergnies. Ce bien fut cédé par Marguerite Vredeau, veuve d’Henry Resteau, qui comparaissait avec son fils Thomas.

Henry Dessuslemoustier (1484-1564), fils de Bertrand, époux de Michelle de Peissant, en fit le relief le 24 juin 1527.

Beaulieu est un fief ample, composé de 2 bonniers d’aulnaie, de pâturages et d’un vivier transformable en pré humide.

Ce fief est à situer à Gibecq, à la limite de Mévergnies, non loin du bois d’Hérimez, près de la Chapelle Notre-Dame de Miséricorde et de ce qu’on appelle actuellement la ferme Pierre Jacques, sur le ruisseau qui sort du Bois d’Hérimez et qui porte d’ailleurs ce nom.